Le policier Florian M. a tué le franco algérien Nahel âgé de 17 ans le 27 juin dernier. Récemment le policier a été libéré par le tribunal après un examen pour homicide volontaire. Mais cette affaire est loin de finir. Un rapport de l’IGPN et un interrogatoire, conduit devant le juge d’instruction, remettent en cause la version du policier. Les détails dans cette édition du jeudi 21 décembre 2023.
Le policier qui a tué Nahel a menti !
En effet, le rapport de l’IGPN sur la mort de Nahel révèle que le policier qui a tué le jeune homme n’était pas directement menacé par la voiture comme il aurait narré. Ce constat est également confirmé par le juge d’instruction chargé de l’affaire. Il a été révélé dans le même rapport que le sieur Florian M, se trouvait à 40 centimètres d’un muret. Par conséquent, il disposait du temps et de l’espace nécessaire pour reculer, en cas de mouvement brusque du véhicule de Nahel. Le policier avait affirmé que la Mercedes de Nahel « leur fonçait dessus ». Cette affirmation est démentie par les juges d’instruction de Nanterre.
Nahel a des ecchymoses à son bras gauche
En outre, Florian M. avait affirmé n’avoir porté aucun coup à l’adolescent, mis à part frappé le pare-brise de la voiture avec son arme pour attirer l’attention du conducteur. Cette affirmation est aussi contredite. En effet, le rapport de l’autopsie effectuée sur le corps de la victime a révélé des ecchymoses à son bras gauche. De plus, sa mère avait confirmé avoir trouvé son fils défiguré. Par ailleurs, avant de commettre son forfait, le policier avait dit des phrases telles que « je vais te mettre une balle dans la tête » et « Shoot le », témoignent plusieurs témoins. Tous ces éléments remettent en cause les faits décrits par le policier. Un nouveau rebondissement s’annonce donc dans l’affaire de la mort du jeune Nahel.