L’équipe nationale de football féminin d’Algérie a participé à la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN) 2025 organisée au Maroc du 5 au 26 juillet. Certaines des joueuses de l’équipe, dont la défenseure centrale de l’AS Saint-Étienne, Morgane Belkhiter, sont d’origine franco-algérienne et font face à des attaques racistes en France.
Morgane Belkhiter : victime d’une campagne haineuse
Les performances des Algériennes ont porté leurs fruits, atteignant pour la première fois les quarts de finale, où elles ont été éliminées par le Ghana après une séance de tirs au but difficile. Néanmoins, ces exploits n’ont pas protégé certaines joueuses, binationaux ou expatriées, contre des messages racistes et sexistes, particulièrement sur les réseaux sociaux. Morgane Belkhiter, décidée à ne pas rester silencieuse malgré des attaques visant également sa famille, a pris position publiquement.
Soutien et dénonciation de l’UNFP
L’ampleur de cette hostilité a poussé l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) à manifester son soutien envers Morgane Belkhiter et toutes les autres victimes de telles attaques inacceptables. Le syndicat a exprimé son indignation face à ces actes de « racisme, sexisme, violence et bêtise ordinaire », appelant à des sanctions sévères pour les coupables. L’UNFP souligne qu’un nombre significatif de joueuses africaines en France ont été ciblées par ces invectives pendant et après le tournoi.
Morgane Belkhiter, née dans la région des Bouches-du-Rhône en 1995, évolue en première division française avec Saint-Étienne et représente l’équipe nationale algérienne depuis 2018.