Louis Sarkozy suscite une vive polémique après ses propos contre l’Ambassade d’Algérie à Paris. SOS Racisme saisit la justice pour incitation à la violence.
Louis Sarkozy face à la justice après ses propos menaçants contre l’Algérie
Louis Sarkozy, fils de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, est au cœur d’une vive polémique après ses déclarations incendiaires visant l’Ambassade d’Algérie à Paris. Lors d’une interview, il a affirmé que s’il était aux commandes, il « brûlerait l’ambassade, stopperait tous les visas et augmenterait de 150 % les tarifs douaniers » en réaction à une hypothétique arrestation de l’écrivain Boualem Sansal par l’Algérie. Cette sortie médiatique, largement relayée par la presse, n’a suscité aucune réaction officielle de la part du gouvernement français ni de la classe politique, bien que de nombreux observateurs dénoncent une banalisation du discours anti-algérien en France.
SOS Racisme et l’Union algérienne saisissent la justice
L’association SOS Racisme a rapidement réagi en signalant ces propos à la justice. Dans un courrier adressé à la procureure de la République de Paris, elle considère que ces déclarations constituent une « incitation explicite à un acte criminel de destruction par incendie ». L’association appelle à un examen juridique des propos et à d’éventuelles poursuites. Parallèlement, l’Union algérienne, représentée par l’avocat Nabil Boudi, a déposé une plainte contre Louis Sarkozy.
Ce signalement intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, renforçant les crispations autour de la liberté d’expression et des discours haineux en politique. Alors que l’affaire prend de l’ampleur, reste à voir si la justice française donnera suite à ces signalements ou si ces propos resteront sans conséquence juridique.