Le jeudi 13 novembre, à Marseille, une scène tragique s’est déroulée à 14h30. Mehdi Kessaci, âgé de 20 ans, a été abattu près de sa voiture par un groupe armé circulant à moto. Il a succombé à ses blessures après avoir été touché par balles dans le thorax.
Le drame de Mehdi Kessaci à Marseille
Ce meurtre a suscité une vive émotion à Marseille et en France, particulièrement au sein de la communauté algérienne. Derrière cette tragédie se dessine un enjeu politique important.
Le fardeau d’être le frère d’Amine Kessaci
Mehdi était le frère d’Amine Kessaci, un activiste connu pour sa lutte contre le narcotrafic et sa candidature aux élections législatives de 2024. Bouleversé, Amine exprime sa douleur sur France Info : « Mon frère est mort à ma place… » C’est une perte immense, surtout après le décès de leur autre frère, Brahim, en 2020.
Le combat d’Amine contre le narcotrafic à Marseille a probablement été la cause de ces drames successifs touchant sa famille. Les enquêteurs suspectent une vendetta orchestrée par un groupe criminel, la DZ Mafia.
Une Opposition au Narcotrafic aux Conséquences Funestes
Amine était sous surveillance policière au moment du meurtre de son frère, mais sa famille ne bénéficiait pas d’une telle protection. Mehdi, qui ambitionnait de rejoindre la police, paye un lourd tribut pour sa lignée.
Le principal suspect serait Amine O., alias Mamine, une figure de la DZ Mafia, actuellement détenu depuis 2021 et soupçonné d’avoir ciblé Amine.
L’Appel au changement et la réaction de la classe politique
Le père de Mehdi a interpellé le président Emmanuel Macron et l’ensemble des politiciens sur l’inaction face à la criminalité. Le drame a secoué la France entière et provoqué une prise de position de plusieurs figures politiques, dont François Ruffin et Clémentine Autain, qui appellent à un investissement dans les quartiers populaires et une refonte des politiques de sécurité.
Laurent Nuñez, déclarant que ce crime vise directement l’État, promet une intensification des mesures contre le narcotrafic. Cependant, le consensus semble émerger pour une approche basée sur la prévention et l’investissement social.