Brillante urgentiste algérienne, exclue après un diagnostic contesté en France. Un tribunal français l’abandonne. Harcèlement, discrimination, vérité déformée ? Découvrez ce dossier brûlant.
Une carrière brisée en plein vol : quand la justice tourne le dos à l’excellence
Le 1er mai dernier, pendant que la France rendait hommage aux travailleurs, une médecin urgentiste algérienne voyait son monde s’effondrer. Malgré une carrière irréprochable, validée par un doctorat obtenu en Algérie et un brillant score aux épreuves françaises (15,49/20), elle a été brutalement désavouée par la justice. En cause ? Un diagnostic contesté sur un patient souffrant en réalité… d’une embolie pulmonaire. Mais l’affaire va bien au-delà d’un simple litige médical. Elle soulève des questions profondes sur les discriminations, les défaillances du système de santé et l’iniquité judiciaire.
France : Hôpital sous pression, médecin algérienne sacrifiée ?
En septembre 2022, cette praticienne avait intégré à plein temps les urgences de l’hôpital René-Dubos. Deux ans de consolidation de compétences, et elle aurait été titularisée. Mais en novembre 2024, elle est suspendue, accusée de n’avoir pas détecté une pathologie grave.
Le patient, 54 ans, souffrait de douleurs aux jambes. Diagnostic initial : sciatique. Le lendemain, un autre hôpital révèle une embolie. Une erreur ? Peut-être. Mais dans quelles conditions ? Aucune supervision le jour des faits, des urgences débordées, en sous-effectif chronique et des centaines d’heures supplémentaires assurées seule, souvent sans repos. Son avocat est formel : « Elle a été abandonnée par le système. »
France : Dossiers médicaux modifiés, harcèlement… un scandale étouffé ?
Ce qui choque le plus : la doctoresse affirme que ses dossiers médicaux ont été modifiés après son départ. Une accusation grave. Ajoutez à cela : Rémunération supprimée depuis plusieurs mois, sanction la plus sévère, malgré un parcours sans faille et aucun doute sérieux, selon la juge, sur la légalité de son exclusion Elle crie à la discrimination. Son avocat dénonce « un enchaînement de harcèlements et de décisions iniques ». Mais malgré tout, la justice française refuse de suspendre la sanction. Le dossier ne sera réexaminé que dans… 18 à 24 mois.