Au Grand Hôpital de l’Est Francilien, situé en Seine-et-Marne, une cinquantaine de médecins étrangers sont sommés de rendre des primes perçues sur deux ans. Cette requête, émise par la direction actuelle, a choqué ces praticiens. Parmi eux, Sophia, d’origine algérienne, doit rembourser 34 000 euros, une somme acquise depuis son arrivée il y a 18 mois.
Des promesses non tenues
Attirée par une offre incluant une prime mensuelle de 2 400 euros, Sophia se sent trahie : elle dit avoir été recrutée avec cette promesse qui a considérablement amélioré son salaire de base, alors limité à 1 500 euros en tant que stagiaire associée. Toutefois, l’hôpital défend sa position en indiquant que ces primes n’étaient pas conformes aux règles en vigueur, une décision vivement critiquée par les syndicats.
Conséquences pour les médecins concernés
Face aux critiques, l’administration propose un remboursement échelonné. Cependant, l’avocat des médecins assure qu’aucun remboursement ne peut être imposé. Ces praticiens, empêtrés dans cette situation, doivent maintenir leur activité pour valider leur diplôme et obtenir un statut salarial équivalent à celui de leurs collègues français. Le conflit est en cours d’examen par le tribunal administratif.