La FIFA est sous pression alors que des ONG dénoncent la gestion des chiens errants au Maroc, ravivant le débat sur le maintien du pays comme hôte du Mondial 2030.
Appels à révoquer le Maroc : Une responsabilité partagée
Des nouvelles récentes indiquent que la FIFA pourrait être sollicitée pour reconsidérer sa décision d’accueillir la Coupe du Monde 2030 au Maroc. Le Royaume avait initialement été sélectionné pour co-organiser l’événement avec l’Espagne et le Portugal, et accueillir également trois matchs en Amérique du Sud, à savoir en Uruguay, Paraguay et Argentine, pour marquer le centenaire du tournoi.

Droits des animaux et enjeux sanitaires en jeu
Selon Metro, des associations de défense animale font pression pour enlever au Maroc l’opportunité d’accueillir le tournoi, suite à des pratiques controversées concernant la gestion des chiens errants. Ces groupes accusent le pays de méthodes inhumaines d’élimination des chiens avant de grands événements sportifs, un sujet qui avait déjà fait surface avec l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
Une réponse éthique suggérée ou mesures draconiennes ?
Le Maroc compterait environ 3 millions de chiens errants, ce qui présente selon certains un risque de santé publique étant donné que beaucoup de ces animaux pourraient être porteurs de la rage, entre autres maladies. Bien que les autorités marocaines déclarent avoir initié un programme de capture, stérilisation, et vaccination, des ONG dénoncent des ‘solutions’ moins éthiques. Elles affirment que le pays met en œuvre des « exécutions massives » et « brutales » pour tenter de réguler la population canine.
Dans une révélation de Telegraph, des témoignages font état de méthodes d’élimination incluant fusillades, empoisonnements et incinérations, souvent en présence de civils, y compris des enfants, ce qui a provoqué une vive réaction internationale.
Cette affaire pose un dilemme majeur pour la FIFA : choisir entre maintenir le Maroc comme site pour la Coupe du Monde ou céder aux pressions des défenseurs des droits des animaux et face à l’opinion publique mondiale. Ainsi, le débat souligne la difficulté de concilier l’organisation d’événements sportifs d’envergure mondiale avec le respect des standards éthiques en matière de protection animale.