Le Maroc bénéficie-t-il d’un avantage logistique inédit pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 ? Un journaliste dénonce un calendrier qui favoriserait les Lions de l’Atlas. Les détails.
Un calendrier qui interroge : le Maroc privilégié ?
Le journaliste marocain Khalid Yassine a jeté un pavé dans la mare en pointant du doigt un fait surprenant : le Maroc a disputé quasiment tous ses matchs d’éliminatoires à domicile. « Le Maroc a joué huit matchs dans ces éliminatoires, et un seul d’entre eux s’est déroulé en dehors du pays », a-t-il révélé, sous-entendant que cet avantage logistique pourrait fausser la compétition. Cette situation contraste avec les autres équipes africaines, obligées d’alterner entre matchs à domicile et à l’extérieur. Un confort rare qui, selon certains observateurs, pourrait biaiser l’équilibre des éliminatoires.
Une qualification « tracée d’avance » ?
Khalid Yassine n’a pas mâché ses mots : « N’est-ce pas un chemin tout tracé vers la Coupe du Monde ? ». Une question réthorique qui soulève un débat brûlant : la FRMF (Fédération Royale Marocaine de Football) aurait-elle su négocier des conditions optimales pour ses Lions ?
D’autres nations africaines doivent enchaîner des déplacements compliqués, parfois sur des terrains difficiles, dans des conditions climatiques extrêmes. Pour le Maroc, ces obstacles semblent limités. « Aucun sélectionneur au monde n’a une voie aussi dégagée pour aller au Mondial que Walid Regragui », a asséné Yassine.
Un avantage injuste ou une stratégie gagnante ?
Si cet avantage logistique est indéniable, certains experts rappellent que la performance sur le terrain reste le seul juge de paix. Les Lions de l’Atlas doivent encore prouver qu’ils méritent leur place au Mondial 2026 en dominant leurs adversaires. Cette situation pose cependant une question majeure : les éliminatoires africains sont-ils équitables ? La FRMF a-t-elle su user de son influence pour placer le pays dans des conditions idéales ?