La Justice Marocaine à travers une enquête vient de révéler l’implication de notaires, d’avocats et des Adouls dans des réseaux de blanchiment d’argent. Nous vous disons plus sur cette affaire à travers cette édition de ce jeudi 23 février 2023.
Il faut noter que devant ces faits le ministère de tutelle a infligé des sanctions à leur encontre et adressé des avertissements. En effet, à travers une réponse à une question écrite à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice a déclaré que «dans le cadre des efforts visant à améliorer le système national de lutte contre la blanchiment d’argent, plusieurs mesures ont été prises conformément aux normes internationales dictées par le Groupe d’action financière (GAFI). C’est ainsi que le ministère a accéléré la promulgation de la loi n° 12.18 modifiant et complétant le code pénal et la loi n°43.05 relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux». Mieux à en croire le quotidien Al Akhbar souligne que le ministre a souligné qu’en application de ce plan d’action et conformément à ses prérogatives en tant qu’instance de supervision et de contrôle des professions juridiques et judiciaires (avocats, notaires et Adouls), son département a pris un ensemble de mesures. C’est ainsi, poursuit Ouahbi, que « le ministère a diffusé une circulaire et publié un guide dans le but d’accompagner ces profession pour appliquer ces engagements en tenant compte des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme liés à leurs activités. Dans ce cadre, le comité de surveillance et de contrôle a mené plusieurs campagnes d’inspection qui ont concerné 3674 professionnels sur la base de plusieurs indicateurs liés au nombre et au volume des contrats signés ainsi qu’au degré des risques prévus». Signalons que ces inspections effectuées sur le terrain ont permis de constater des violations des deux lois sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. .