Au vu de l’évolution de la situation économique marquée par la flambée du prix de certains produits, Bank al-Maghrib estime que l’inflation pourrait atteindre 4,7 % à la fin de l’année au Maroc, alors que ces deux dernières années, elle n’était que 2 %.
Le Maroc connait une situation économique difficile depuis plusieurs mois. Alors que les Marocains pensaient se remettre de la crise du Covid-19, ils se sont retrouvés face à la sécheresse et le conflit russo-ukrainien. Rabat importe environ un quart de ses besoins en blé en provenance d’Ukraine. Il se procure du pétrole et du gaz en Russie et importe plus de 90 % de ses besoins en pétrole, rapporte africanews.
Pour l’économiste Rachid Aourraz, « il y a une augmentation des prix des phosphates et des engrais sur le marché international et cela profitera au Maroc, mais en même temps, il y a une très grande augmentation et à des taux plus élevés sur le marché mondial de l’énergie et cela sera une charge pour le budget national ainsi que pour les entreprises et les consommateurs ».