Au moment où le Royaume du Maroc s’est transformé en une île isolée dans un océan agité, l’Algérie s’est transformée en un sanctuaire pour les diplomates de différentes parties du monde, ce que n’attestent pas les récentes visites mutuelles entre l’Algérie et de grands pays, tels comme les États-Unis d’Amérique, la France et l’Italie. Il révèle un pragmatisme efficace dans la diplomatie algérienne basée sur le renforcement et la diversification des partenariats, pressentant les effets des intérêts supérieurs du pays, et les défendant.
Au cours de la semaine écoulée, l’Algérie a reçu le premier ministre italien, Georgia Meloni , et le sous-secrétaire d’État américain aux affaires des organisations internationales, Michel Sison, et le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, débarqué en France le une visite sans précédent en seize ans. Une année, les médias du régime makhzen l’ont braqué de tous leurs feux et lentilles et l’ont suivi d’analyses et de lectures avertissant de ce rapprochement, qu’ils jugeaient contraire aux intérêts de leur pays.