Il y a de cela quelques semaines, le Maroc a été accusé de corruption par les parlementaires européens. Toutefois, ceci n’a pas empêché la nation maghrébine de perdre de vue l’Algérie.
De plus en plus, le Maroc est désigné comme l’initiateur du réseau d’influence par les pots-de-vin au sein des institutions européennes. En outre, dans leurs agissements en Europe, les services marocains n’ont jamais perdu de vue l’Algérie.
« Derrière le Qatar, le Maroc ». C’est ainsi qu’est intitulée à juste titre une nouvelle enquête de Radio France Internationale (RFI) et du quotidien belge Le Soir sur le scandale qui ébranle le Parlement européen depuis décembre dernier. Si le Qatar se souciait uniquement de soigner son image sur l’aspect lié aux conditions de travail des ouvriers étrangers sur les chantiers de la coupe du monde 2022, le Maroc visait bien plus, notamment l’influence de la politique européenne sur le dossier du Sahara occidental et les accords commerciaux, faire taire l’Europe sur le scandale Pegasus, passer sous silence les atteintes aux droits de l’homme dans le royaume…
Au moins sur ce dernier point, on comprend mieux pourquoi le Maroc a perdu son statut d’ « enfant gâté » de l’Europe jusqu’à faire l’objet de deux résolutions défavorables du Parlement européen en quelques semaines, ce qui n’est jamais arrivé auparavant.
A force de compter sur sa coruption et de se sentir l’enfant gâté on finit par se faire mordre. La coruption c’est comme le jeu du hasard on gagne une deux fois et puis a la fin on perd le tout et on fini par être le plus malheureux avec un grand regret.