La candidate d’extrême droite à l’élection présidentielle française Marine Le Pen a été accusée, avec des personnalités proches d’elle, d’avoir détourné environ 600 000 euros de fonds publics européens pendant son mandat au Parlement européen.
Cette accusation a été émise par l’Office européen de lutte anti-fraude, selon un nouveau rapport révélé samedi par le site média français « Mediapart« , et a été transmise à la justice française. En réponse à une question de l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir reçu le 11 mars ce rapport, qui est en cours d’analyse. L’avocat de Le Pen, Rodolphe Busslow, s’est dit « surpris » du moment et de l’exploitation du rapport.
Il a souligné qu’il était « insatisfait du comportement de l’Office européen de lutte anti-fraude », soulignant qu’une partie du rapport porte sur « des faits anciens datant de plus de dix ans ».