Le nouveau décret sur les analyses médicales obligatoires avant le mariage en Algérie suscite des réactions. Découvrez les enjeux et les critiques autour de la santé mentale.
Mariage en Algérie : Des examens médicaux obligatoires pour une meilleure prévention
Le décret exécutif n°24-366, publié le 7 novembre 2024, impose des analyses médicales avant le mariage afin de prévenir la transmission de maladies. Les examens obligatoires incluent des mesures physiques, des bilans sanguins (groupe sanguin, VIH, hépatites B et C, rubéole, toxoplasmose) et un examen clinique. Ces mesures, bien accueillies par une majorité d’Algériens, visent à protéger la santé des futurs époux et à garantir des unions plus sûres sur le plan médical.
Cependant, cette initiative n’a pas manqué de soulever des critiques. Le Syndicat National Algérien des Psychologues (SNAPSY) déplore l’absence d’évaluations psychologiques et psychiatriques dans ce dispositif. Selon le SNAPSY, de nombreux divorces résultent de troubles mentaux non détectés avant le mariage en Algérie, ce qui pousse à réclamer des examens plus complets pour éviter de telles situations.
Un appel à intégrer la santé mentale dans le dispositif
Les critiques du décret pointent du doigt une lacune importante : l’absence d’évaluations psychologiques et psychiatriques. Pour le SNAPSY et de nombreux internautes, ces examens permettraient d’éviter des unions contractées sous pression familiale ou avec des conjoints souffrant de troubles mentaux graves. Les voix s’élèvent pour que la loi prenne en compte cet aspect afin de garantir la sérénité des mariages et de prévenir des drames familiaux.
Si ce décret marque une avancée en matière de santé publique, il met aussi en lumière la nécessité d’une réflexion plus globale sur les aspects psychologiques du mariage. Cette controverse soulève des enjeux cruciaux de protection des droits individuels et de préservation de l’équilibre familial, poussant à une révision potentielle du texte pour mieux répondre aux attentes des citoyens.