Récemment, la justice française a examiné un cas de faux mariages destinés à obtenir des titres de séjour. Cinq individus ont été jugés pour leur rôle dans cette fraude, où chaque union était obtenue moyennant un paiement de 10 000 euros. Ce cas met en exergue les rouages derrière ces manœuvres administratives illicites et les motivations des accusés. Selon La Voix Du Nord, l’affaire implique deux sœurs originaires du Maroc et leur frère, résidant en Sambre-Avesnois. Ce dernier, identifié comme le principal instigateur, a organisé les mariages avec deux hommes pour ses sœurs.
Détails des mariages simulés et motivations des prévenus
Un des mariages a eu lieu au Maroc, avec l’acte ultérieurement enregistré en France, tandis que le second a été célébré directement en Sambre-Avesnois. Les deux sœurs ont ainsi tenté de régulariser leur statut administratif en France. Lors de l’audience du 24 septembre 2025, devant le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe, le frère a reconnu son rôle d’intermédiaire, expliquant avoir fait appel à un de ces hommes par un contact professionnel. Il a expliqué le contexte personnel de ses sœurs et conclu un accord financier en échange de ces mariages. Chaque époux complaisant a perçu 10 000 euros, comme présenté devant la cour.
Jugement et peines prononcées
Aux différentes audiences, les prévenus ont décrit leur version des faits, avec le frère acceptant sa part dans l’affaire, tandis que ses sœurs ont exprimé leurs remords face à leur décision. Les deux hommes impliqués dans les mariages blancs ont minimisé leur implication, affirmant avoir simplement aidé des personnes en détresse. Le tribunal a jugé et sanctionné les cinq comparants. Les sœurs et les hommes impliqués ont été condamnés à suivre un stage de citoyenneté. Le frère, vu comme le principal coupable, a reçu une peine de huit mois de prison avec sursis, en plus du stage de citoyenneté. Les deux ex-maris ont été condamnés à payer des amendes journalières de 150 jours à 40 euros et 30 euros, respectivement. Le verdict stipule que le non-respect du stage dans les six mois entraînerait une peine de trois mois de prison ferme pour chacun des prévenus.