Une révélation majeure secoue actuellement le marché noir des devises en Algérie, une sphère bien connue pour les échanges d’euros en dinars algériens, et dont l’avenir s’assombrit.
L’ouverture imminente des bureaux de change est en phase finale, et selon les déclarations des autorités algériennes, elle devrait devenir une réalité d’ici la fin de l’année. Ces annonces ont été renforcées par les propos du ministre des Finances, Laaziz Faid, lors d’une déclaration à la presse le 11 octobre.
Ces développements font suite à l’adoption récente de la réglementation qui régit cette activité. Cette démarche vise à établir un environnement favorable pour la mise en place d’un vaste réseau national de bureaux de change, comme l’a annoncé la Banque d’Algérie lors de l’adoption de ces règles. « le Conseil monétaire et bancaire, lors de sa session ordinaire du 21 septembre 2023, présidée par M. Saleh Eddine Taleb, Gouverneur de la Banque d’Algérie, a adopté le projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change ». Notons que cette adoption s’inscrit dans une approche progressive visant à créer un cadre propice au développement d’un vaste réseau national de bureaux de change, pour faciliter les opérations de change pour le grand public.
L’achèvement de la première étape du processus réglementaire suggère que les bureaux de change entreront en activité prochainement. Cette transition aura inévitablement un impact significatif sur le marché noir des devises, qui détient actuellement le monopole sur les opérations de change en Algérie.
La fin du marché noir des devises, qui abrite un nombre conséquent d’opérations de change euro-dinar algérien, apportera d’importants changements en Algérie, touchant divers acteurs de la société. Pour la diaspora algérienne, qui a longtemps dépendu du marché noir pour obtenir des taux de change avantageux, cette transition signifiera la perte d’un canal d’échange de devises qui a été essentiel pour soutenir leurs familles en Algérie. La disparition du marché noir pourrait également avoir un impact sur les cambistes, qui devront s’adapter à un environnement commercial légalisé et réglementé.
En revanche, pour la population locale en Algérie, l’ouverture des bureaux de change représente une opportunité d’accéder à des taux de change plus stables et conformes à la réglementation. Cela contribuera à réduire la dépendance à l’égard du marché noir, qui a souvent entraîné des taux de change volatils et des pratiques illégales. De plus, cette mesure est susceptible d’améliorer la transparence financière en créant un marché de change légitime et réglementé.
Les conséquences économiques et sociales de cette décision seront observées de près par les différents acteurs impliqués. Alors que l’avenir du marché noir des devises devient de plus en plus incertain, le pays se prépare à une transformation majeure dans le secteur des changes, avec des répercussions potentiellement positives pour la stabilité financière de l’Algérie et la vie quotidienne de ses citoyens.
Bravo!
Le marché noir reste pour toujours les bureaux de change ces pour les touristes seulement
Ça n’empêchera rien !
L’accès a l’euro reste limité auprès des banques pour les algeriens et surtout les commerçants qui doivent importer leurs produits a moins que dans les bureaux de change le taux est au moins équivalent au taux Du marché noir actuel! Par ailleurs l’argent de la diaspora participe fortement a réduire les tensions sociales ( les immigrés construisent et consommé dans les commercent hôtel restaurant…seuls argents qui revient au peuple et n’entre pas dans les caisse de l’état ) dans un contexte d’inflation mondiale
Bon courage !