Algérie- Après l’affaire Pegasus, l’Algérie est accusé de « cyber-manipulations politiques ». Selon une enquête rendu public, Alger a fait usage d’outils de désinformations sur internet dans le but de protéger les intérêts du Président Abdelmadjid Tebboune.
L’enquête insiste sur le fait que l’Algérie est un « État policier » qui n’a d’objectif autre que de défendre les intérêts de son chef d’État. En effet, l’existence d’outils de désinformations est prouvé. Ils s’appellent la Gazette d’Algérie ou All about Algerie. Plusieurs sujets sont traités. On y retrouve la santé, le sport, la technologie et la politique. D’emblée, il faut comprendre qu’on ne peut faire aucune distinction de ces sites internet à un site généraliste.
Cependant, la remarque faite par rapport aux autres sites d’informations est que: nul ne peut tracer un seul journaliste y travaillant. Des rédactions de façade, repaire d’une obscure agence de marketing algérienne appelée « Ayam Agency », qui alimente en contenu les deux médias. Le figaro révèle que ces comptent font office de légitimité en imitant la presse connu de tous. « Ces deux titres feraient l’objet de suppression de nombreux comptes par Facebook. »
La firme américaine a annoncé avoir supprimé 130 profils, 221 pages, 35 groupes et 29 comptes Instagram. Il leur est reproché de relayés les affaires courantes de l’Algérie en adoptant de façon systématique la position algérienne. Ce qui a provoqué la consternation chez certains internautes qui s’inquiètent de la sécurité de leur données. « La liberté n’a pas de frontière, comme votre curiosité », lance un intervenant.
« Je ne comprends pas, un vrai article commandé. Au lieu de s’intéresser à Pegasus qui fait l’actualité, on nous sort un truc des plus ordinaires: dire que vous êtes ailleurs. Protégeons notre cher ami le roi », fulmine un internaute marocain. « Rien d’étonnant ! L’Algérie est sous un régime communiste dictatorial depuis l’indépendance ! », s’amuse un autre.