Depuis quelques jours, le nom de Malika Sorel-Sutter, anciennement Halima Mayouf, résonne comme un leitmotiv dans les médias français et sur les réseaux sociaux. Son ralliement au Rassemblement national (RN), un parti d’extrême droite en France, suscite une vive controverse et ne passe pas inaperçu.
Malika Sorel-Sutter : Une origine qui soulève des interrogations
Pourquoi l’adhésion de Malika Sorel-Sutter au Rassemblement national fait-elle autant de bruit ? La réponse est simple : ses origines. Née en France de parents algériens, Malika Sorel-Sutter a vécu une partie de sa vie en Algérie avant de s’installer définitivement en France. Son choix de rejoindre un parti politique connu pour ses positions anti-immigration et anti-étrangers, notamment envers les Algériens, est perçu comme un acte contre-nature par de nombreux observateurs.
Un parcours politique surprenant
Malgré ses origines et son parcours, Malika Sorel-Sutter a toujours affiché des positions politiques situées à droite de l’échiquier politique français. Diplômée de l’école polytechnique d’Alger et de Sciences Po Paris, elle a entamé sa carrière politique aux côtés de personnalités telles que Dominique de Villepin et François Fillon. Sa récente affiliation au Rassemblement national, en tant que numéro 2 sur la liste pour les élections européennes de juin 2024, a toutefois surpris de nombreux membres de sa communauté.
Une décision applaudie par certains, critiquée par d’autres
Si certains saluent son engagement politique et son courage de rompre avec les normes de sa communauté, d’autres condamnent fermement son choix et voient en elle une traîtresse. Son ralliement au Rassemblement national témoigne d’une polarisation croissante de la scène politique française et soulève des questions sur l’identité et l’intégration dans la société française.