Emmanuel Macron a conclu mardi les commémorations du 60ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie en rendant hommage aux soldats engagés contre les indépendantistes algériens et qui portèrent « seuls », après 1962, « le poids de la mauvaise conscience » française face à ce conflit.
Le chef de l’Etat, optant pour une cérémonie sobre, a présidé une prise d’armes dans la cour des Invalides et décoré 15 anciens combattants, dont 11 appelés, sans prendre la parole. La France dit sa profonde reconnaissance » à tous les combattants qui ont gardé leur conscience républicaine, a déclaré l’Elysée dans un communiqué, par opposition aux tenants de l’Algérie française » qui firent sédition pour tenter d’empêcher l’indépendance quand celle-ci devint inéluctable.