Les relations entre Macron et l’Algérie ont franchi un nouveau cap ce 12 novembre, après la libération de l’écrivain Boualem Sansal par le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Ce geste s’inscrit dans un contexte de crise diplomatique persistante entre les deux nations, remontant à juillet 2024.
Contexte et décision de grâce

Boualem Sansal, écrivain franco-algérien et proche de cercles politiques controversés, a quitté l’Algérie après près d’un an de détention. Arrêté le 16 novembre 2024 à l’aéroport d’Alger et condamné à cinq ans d’emprisonnement pour atteinte à l’intégrité territoriale, Sansal a vu sa peine confirmée en appel le 1ᵉʳ juillet de cette année. Cependant, une demande humanitaire du président allemand Frank-Walter Steinmeier a poussé Tebboune à accorder la grâce, prenant en compte l’état de santé de Sansal.
Réactions en France et ouverture au dialogue
En France, la libération de Sansal a été reçu avec prudence. Le président Emmanuel Macron a salué cet acte, attribuant cette issue aux efforts diplomatiques français, caractérisés par le respect et la persévérance. D’autres figures politiques françaises, comme le Premier ministre, ont exprimé leur gratitude envers ceux ayant œuvré pour cette libération. Macron a également utilisé cette occasion pour tendre la main à Tebboune, exprimant sa disponibilité à renforcer les échanges bilatéraux.
Progrès et perspectives futures
Ce développement survient après un dernier contact entre Macron et Tebboune le 31 mars, où une feuille de route avait été établie pour raviver la coopération franco-algérienne. Cependant, la récente arrestation d’un agent consulaire algérien à Paris avait ravivé les tensions. La libération de Sansal pourrait désormais représenter un tournant vers la détente et la coopération mutuelle.