Ce vendredi 11 avril, le président Emmanuel Macron a de nouveau abordé le cas de Boualem Sansal. Il s’est exprimé avec optimisme concernant la possible libération de l’écrivain franco-algérien. Boualem Sansal, auteur de « 2084, la fin du monde », avait été condamné à cinq ans de prison ferme le jeudi 27 mars par le tribunal de Dar el Beida à Alger, notamment pour atteinte à l’unité nationale.
Arrêté à l’aéroport d’Alger le 16 novembre, il avait ensuite été mis en détention préventive. Lors de sa présence au Festival du Livre à Paris, Macron a exprimé son vif désir que les autorités algériennes prennent une décision favorable à la libération de Sansal. Il a également mentionné que l’affaire de l’écrivain, qui est proche de l’extrême droite, est suivie de près par Alger. L’écrivain a fait appel de sa condamnation et attend un nouveau jugement devant la Cour d’Alger.
Macron indique que Boualem Sansal reçoit une « attention spéciale » de la part d’Alger

Le 2 octobre, il a affirmé lors d’un entretien avec le site Frontières que l’ouest de l’Algérie a historiquement appartenu au Maroc. Le procureur a demandé une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars contre cet ancien responsable du ministère algérien de l’Industrie, et a aussi fait appel. Cela marque la deuxième intervention du président Macron en moins de deux jours concernant Boualem Sansal, dont l’arrestation a exacerbé les tensions entre l’Algérie et la France.
La crise entre ces deux nations a commencé à la fin de juillet 2024, lorsque le président Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Le 31 mars, lors d’un appel téléphonique, les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron ont convenu de rétablir les relations diplomatiques, le président français ayant plaidé pour un acte de « clémence » et « d’humanité » envers Boualem Sansal.