Emmanuel Macron réagit fermement à la situation de Boualem Sansal. Une prise de position qui pourrait raviver les tensions entre la France et l’Algérie. Les détails !
Affaire Boualem Sansal : Emmanuel Macron hausse le ton !
Le président français Emmanuel Macron s’est exprimé avec force sur le cas de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en détention en Algérie. Alors que le parquet a requis une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars, la réaction de Macron ne s’est pas fait attendre.
« Ce qui s’est passé est très grave » : Macron interpelle Tebboune
Depuis Bruxelles, le chef de l’État français a jugé la situation « très grave » et a publiquement interpellé son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune. Dans une déclaration au ton direct, Macron a affirmé :
« J’ai confiance dans le président Tebboune et sa clairvoyance pour savoir que tout ça n’est pas sérieux et que nous avons affaire à un grand écrivain qui plus est malade. »
Cette prise de position intervient dans un climat déjà tendu entre Paris et Alger. Macron a tenu à souligner que Boualem Sansal « doit retrouver sa liberté et la capacité à se soigner », tout en insistant sur le caractère humanitaire du dossier.
Une affaire politique aux lourdes conséquences ?
L’écrivain de 75 ans, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir algérien et sa proximité avec l’extrême droite française, est poursuivi pour des accusations graves :
- Atteinte à l’unité nationale
- Outrage à corps constitué
- Détention de contenus menaçant la sécurité nationale
Son arrestation en novembre à l’aéroport d’Alger fait suite à des déclarations polémiques dans lesquelles il affirmait que l’ouest algérien appartenait historiquement au Maroc. Une sortie qui avait provoqué un tollé en Algérie.
Selon Me Mohamed Baghdadi, bâtonnier d’Alger, plusieurs éléments pourraient jouer en faveur de Sansal : son âge, son état de santé et l’absence d’antécédents judiciaires. Il estime que « le dossier pourrait être traité en fonction de la personnalité de l’accusé ».
Une affaire qui divise l’opinion
Cette affaire soulève de nombreuses questions :
- La justice algérienne cèdera-t-elle à la pression internationale ?
- Macron est-il sincère dans sa démarche ou cherche-t-il un levier diplomatique ?
- Cette affaire est-elle un simple dossier judiciaire ou un enjeu géopolitique plus large ?
Le verdict, attendu pour le 27 mars, pourrait être un tournant décisif.