À 33 ans, Lyna Khoudri, actrice franco-algérienne césarisée, affirme son attachement profond à l’Algérie et poursuit une carrière internationale marquée par la transmission de son identité culturelle.
Une actrice récompensée aux profondes racines algériennes
Lyna Khoudri, à seulement 33 ans, se présente comme une étoile montante du cinéma francophone. Lauréate d’un César en 2020 pour son interprétation remarquable dans « Papicha », l’artiste franco-algérienne reste fortement attachée à ses origines algériennes. Sur France Inter le 3 novembre, elle a exprimé son lien indéfectible avec son pays natal. Malgré son départ d’Algérie à l’âge d’un an et demi, elle s’y sent profondément enracinée. « Alger est chez moi », confie-t-elle.
Racines algériennes et parcours international
Connue pour « Papicha », un film salué pour sa plongée éclairante sur l’Algérie des années 1990, Lyna Khoudri nourrit son rêve de cinéma algérien depuis longtemps. Ambitieuse, elle avait approché le réalisateur Merzak Allouache, déclarant son désir de transmettre l’Histoire de son pays d’origine à travers le cinéma. Sa filmographie témoigne de cette volonté de faire vivre la mémoire et l’identité de l’Algérie.
Une voix qui établit des passerelles culturelles
Poursuivant sa carrière dans une dimension internationale, Lyna Khoudri apparaîtra bientôt dans « Les Aigles de la République » de Tarik Saleh et « Le Gang des Amazones » de Melissa Drigeard, tous deux prévus pour le 12 novembre. Pour ces projets, elle a appris le dialecte arabe égyptien, qu’elle décrit comme une expérience profondément émotionnelle. Représentant fièrement ses racines, Lyna est une ambassadrice d’une Algérie dynamique et humaniste.