L’usine Renault Algérie, inaugurée en 2014, reste à l’arrêt depuis 2020, en raison de la suspension des importations de kits SKD et CKD. Le directeur de Renault Algérie, Hichem Nacer Bey, confirme que l’usine est prête, mais en attente de l’agrément du ministère de l’Industrie pour redémarrer. Découvrez les détails sur cette situation et les efforts déployés pour relancer la production.
L’usine Renault Algérie en Standby depuis 2020
L’usine Renault Algérie, érigée en 2014 avec la présence de l’actuel président français Emmanuel Macron, a cessé ses activités en 2020 suite à la suspension des importations des kits SKD et CKD, marquant une pause prolongée dans sa production. Le directeur de Renault Algérie, Hichem Nacer Bey, a confirmé que bien que l’usine soit prête pour une reprise de la production, elle se heurte à l’absence d’agrément du ministère de l’Industrie.
Cette situation souligne les défis auxquels Renault Algérie fait face dans sa tentative de redémarrer ses activités. « L’usine Renault d’Oran, présente depuis 2014, est malheureusement toujours à l’arrêt. Malgré les travaux qui ont été réalisés en 2023, sur place et chez le groupe Renault, pour mettre l’usine en conformité avec le nouveau cahier des charges, Renault n’a toujours pas reçu son agrément des services du ministère de l’Industrie », a indiqué le DG.
Historique de l’usine et partenariat avec l’Algérie
La création de l’usine Renault en Algérie remonte à 2012, avec un accord entre le gouvernement algérien et Renault. La structure de propriété initiale était régie par la règle 49/51, impliquant la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d’investissement (FNI). En 2022, la SNVI a cédé ses parts à la holding publique MADAR.
Défis de la production : De pics à une pause brusque
Implantée à Oued Tlelat près d’Oran, l’usine Renault Algérie a atteint son apogée de production en 2017 avec 72 000 véhicules, mais a subi une baisse drastique à moins de 800 voitures en 2020. Après une reprise timide en 2021, la production a de nouveau été interrompue.
Un avenir incertain malgré les préparatifs
Le DG de Renault Algérie, Hichem Nacer Bey, a exprimé son mécontentement envers le statu quo, soulignant que bien que l’usine soit prête pour la reprise, l’absence d’agrément du ministère de l’Industrie demeure un obstacle majeur. Les efforts déployés en 2023 pour conformer l’usine au nouveau cahier des charges n’ont pas encore abouti.
Les nouveaux cahiers des charges de novembre 2022
Pour rappel, en novembre 2022, le gouvernement algérien a introduit deux nouveaux cahiers des charges pour les activités d’importation de véhicules neufs et de production automobile en Algérie, avec des implications importantes pour les constructeurs automobiles opérant dans le pays.