L’Union africaine réaffirme la nécessité du recensement des populations de Tindouf, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Algérie, qui se cache derrière l’UA, suivra-t-elle cette décision ou restera-t-elle dans le déni?
L’Union africaine (UA) a publié un communiqué dans lequel le Conseil paix et sécurité (CPS) réaffirme la pertinence du recensement des populations de Tindouf. Cette décision est conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. L’UA rappelle aux pays d’accueil des camps de réfugiés leur responsabilité de collaborer avec les agences internationales pour documenter les réfugiés et protéger leurs droits fondamentaux.
Cette demande concerne tous les pays d’Afrique, y compris l’Algérie, qui accueille les camps de Tindouf. L’UA a également insisté sur l’importance de protéger les droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf. Cette décision soulève la question de la réaction de l’Algérie, qui a souvent utilisé l’UA comme bouclier. L’Algérie suivra-t-elle cette décision de l’UA ou maintiendra-t-elle son opposition au recensement des populations de Tindouf?
Le nombre de réfugiés dans les camps de Tindouf est un sujet de controverse. L’Algérie avance un chiffre élevé de 170 000 personnes, tandis que des sources fiables estiment que le nombre réel ne dépasse pas 40 000. Un recensement précis aurait des implications importantes en termes d’aide humanitaire et pourrait révéler des abus. L’opposition de l’Algérie à cette demande de l’UA suscite des interrogations quant à son engagement envers la transparence dans cette question sensible.