Suite à ses déclarations polémiques et à sa menace de mettre le feu à l’ambassade d’Algérie, Louis Sarkozy, fils de l’ex-président français, recommande que la France sollicite l’aide des États-Unis pour aider à la libération de l’écrivain Boualem Sansal. Lors d’un débat récent avec Raquel Garrido, avocate et ancienne députée de La France Insoumise, il propose cette approche comme moyen pour la France de secourir l’écrivain franco-algérien.
Affaire Sansal : le fils de Sarkozy suggère de solliciter le soutien des États-Unis

Chaque semaine, un débat est organisé entre Louis Sarkozy et Raquel Garrido à 18h sur LCI. Lors de leur dernière confrontation, ils ont discuté de l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Louis Sarkozy, fils de l’ancien président français, a suggéré de solliciter le soutien des États-Unis pour aider à la libération de Sansal, en envisageant de proposer des contreparties à Donald Trump : « Pourquoi ne pas demander à monsieur Trump ce qu’il désire en échange ?
Peut-être une usine Peugeot au Texas ou une certaine déclaration politique, en échange de son intervention auprès de l’Algérie pour faire pression sur eux concernant Boualem Sansal », a-t-il proposé. Raquel Garrido, ancienne députée de La France Insoumise, a critiqué cette idée, la jugeant dégradante : « Il est inacceptable de se soumettre à Donald Trump simplement parce que nous nous sentons humiliés par l’Algérie ». Elle a recommandé de plutôt améliorer les négociations directement avec l’Algérie concernant le cas de Sansal.
10ansd’emprisonnement incompressible demandées pour Boualem Sansal
L’auteur algérien Boualem Sansal, âgé de 76 ans, est actuellement sous le coup de sérieuses accusations dans son pays. Le ministère public a demandé une peine de dix ans d’emprisonnement et une amende d’un million de dinars algériens pour des charges liées à la compromission de l’unité nationale et des insultes envers les institutions de l’État.
Il a été arrêté le 16 novembre 2024, alors qu’il revenait de Paris via l’aéroport d’Alger, suite à des propos polémiques qu’il aurait tenus dans un média étranger. Il avait contesté les frontières de l’Algérie en affirmant que des régions telles que Tlemcen, Oran et Biskra étaient historiquement marocaines avant la colonisation française. Lors de son audience au tribunal de Dar El Beïda, Sansal s’est présenté sans avocat, a rejeté toute intention de nuire à son pays et a défendu ses déclarations comme étant de simples opinions.
Les preuves contre lui incluent des documents découverts dans ses appareils électroniques. Le jugement définitif sera prononcé le 27 mars 2025.