Les réponses tant attendues du programme AADL 3 seront dévoilées le 27 juillet à midi. Plus d’un million de souscripteurs algériens sur le qui-vive.
AADL 3 : Une attente fébrile, un verdict imminent
C’est officiel : l’AADL (Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement) annoncera les résultats du programme AADL 3 ce dimanche 27 juillet 2025 à midi. L’information a été confirmée par Riyad Kemdani, directeur général de l’agence, sur Ennahar TV.
Après des mois de spéculations et d’espoir, plus d’un million d’Algériens vont enfin savoir s’ils accèdent à un logement. Le suspense est à son comble, les réseaux sociaux s’enflamment, et les familles croisent les doigts.
Le ministre de l’Habitat, Mohamed Tarek Belaribi, avait déjà promis des réponses avant fin juillet. La promesse est tenue. Mais derrière l’attente, les enjeux sont énormes : logement, avenir, stabilité.
Un programme colossal, des chiffres vertigineux
Le programme AADL 3 a pulvérisé les records d’inscriptions : 1 440 340 candidatures enregistrées sur la plateforme numérique nationale. Parmi elles, 1 024 342 ont été jugées éligibles, après un croisement de données à l’échelle nationale.
Quelques chiffres à retenir :
- Alger : 252 000 inscrits
- Oran : 86 400
- Constantine : 36 245
- Blida : 45 500
- Béjaïa : 20 811
Les services du ministère ont dû faire face à un défi logistique sans précédent : trier, vérifier, valider… Et tout cela, dans un climat de pression sociale maximale. À l’heure actuelle, les souscripteurs sont appelés à compléter leurs dossiers. La machine est en marche.
Vers des villes nouvelles ou des cités sans âme ?
Au-delà des chiffres, le vrai défi se joue sur le terrain : où construire, comment loger, et avec quelles garanties ? Le ministère mise sur une approche scientifique. Étude des sols, capacité d’accueil, aménagement équilibré, infrastructures publiques… rien ne doit être laissé au hasard.
Des plans d’urbanisme sont en cours pour Alger, Blida, Tipaza et Boumerdès, avec une promesse forte : créer des pôles urbains modernes, durables, accessibles, loin des erreurs du passé. Mais sur le terrain, les doutes persistent : retards, foncier indisponible, qualité des travaux… Les futurs bénéficiaires, eux, veulent du concret. Et rapidement. L’attente ne sera plus tolérable après le 27 juillet.