L’Italie, malgré une coalition d’extrême-droite, ouvre ses portes à 2 000 travailleurs tunisiens pour combler sa pénurie dans la construction. Le programme THAMM PLUS vise à faciliter l’immigration légale et renforcer les compétences des migrants.
Immigration de travail : L’Italie accueille 2 000 travailleurs Tunisiens
L’Italie, dirigée par une coalition d’extrême-droite, ne ferme pas ses portes à l’immigration de travail. En effet, le pays s’apprête à accueillir un quota de 2 000 travailleurs tunisiens pour combler les besoins dans son secteur de la construction. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme THAMM PLUS (2024-2027), un projet de l’Union européenne visant à promouvoir la migration légale et la formation des travailleurs entre la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et l’UE.
Lundi 4 novembre, Issam Lahmar, ministre tunisien des Affaires sociales, a rencontré la ministre italienne du Travail, Marina Elvira Calderone, pour discuter de cette coopération bilatérale, mettant en avant l’importance de la migration organisée et de la protection des droits des travailleurs tunisiens en Italie.
Un programme de formation et de sécurité pour les travailleurs migrants
Dans le cadre de cette initiative, les 2 000 travailleurs tunisiens auront accès à des sessions de formation adaptées pour développer les compétences spécifiques au secteur de la construction. En plus de leur formation technique, ils recevront une initiation à la langue italienne ainsi qu’aux règles de sécurité sur le lieu de travail, leur garantissant ainsi une meilleure intégration dans leur environnement professionnel.
Par ailleurs, l’Italie prévoit d’étendre son programme de visas pour répondre à d’autres besoins de main-d’œuvre. En 2025, 10 000 visas supplémentaires seront accordés à des travailleurs étrangers spécialisés dans le secteur des soins. En tout, le gouvernement italien ambitionne d’attribuer 165 000 visas pour travailleurs étrangers l’an prochain, répondant ainsi aux pénuries dans divers secteurs. Avec ces mesures, le pays mise sur une migration de travail bien encadrée pour renforcer son économie tout en offrant aux travailleurs tunisiens des perspectives de formation et d’emploi stables.