Algérie expat – Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France et candidate à la présidentielle, a annoncé ce jeudi, sur la chaîne Berbère Télévision, que les associations et ONG algériennes qui œuvrent durant ces incendies en Kabylie, bénéficieront d’une aide de « 100.000 euros ».
S’exprimant sur les images virales des incendies qui touchent la Kabylie, Valérie Pécresse a manifesté son sentiment de tristesse. « C’est une immense souffrance de voir cette tragédie des incendies ravageurs en Kabylie. Ça montre d’ailleurs tout l’enjeu de l’adaptation au changement climatique », a-t-elle d’abord déclaré.
Et de poursuivre : « nous les collectivités, nous devons faire preuve de solidarité. Et c’est ce que la région Île-de-France va faire. Nous sommes partenaires d’Alger bien sûr, mais au-delà, nous avons des liens de sang qui nous unissent à la Kabylie, des liens affectifs, des liens d’amitié, des liens très fort, et donc la région d’Île-de-France va venir en aide à la Kabylie », a-t-elle souligné.
Une aide répartie sur les associations et ONG algériennes
La présidente du conseil régional d’Île-de-France a évoqué l’aide de 100.000 euros qui sera répartie sur les associations et ONG algériennes, qui œuvrent dans ces moments difficiles en faveur des sinistrés des feux forêts. « Je proposerai en septembre prochain, lors de la réunion du Conseil régional d’Île-de-France, que nous votions une aide d’urgence de cent mille euros qui sera attribuée rétroactivement à toutes les associations et ONG qui auront œuvré pour les secours, l’aide humanitaire et l’aide d’urgence durant les feux en Kabylie »
Valérie Pécresse précise à cet effet : « nous allons créer dès lundi prochain une adresse mail sur le site de la région Île-de-France, pour que les associations puissent venir se faire connaitre. Nous leur proposerons de déposer leurs demandes de subventions à l’adresse [email protected] ». Et d’ajouter, « l’idée est que les associations issues de la diaspora kabyle en France, puissent éventuellement se procurer des médicaments et des équipements en France, et pouvoir les envoyer en Kabylie et se faire rembourser ensuite par la région Île-de-France ».