Ouagadougou – Les participants au 12ème atelier de l’Association des savants, prêcheurs et imams du Sahel sur la lutte contre l’extrémisme et l’acceptation de l’autre, mardi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, ont souligné l’importance du dialogue et de la diffusion d’une culture différente aide à accepter et coexister avec l’autre.
L’Association des savants, prêcheurs et imams du Sahel a repris mardi à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, son 12e atelier et tiendra sa troisième assemblée générale ordinaire, au cours de laquelle sera élu le président de l’association et son secrétaire général conseillé.
L’atelier, qui a ouvert ses activités lundi a abordé le thème « Lutter contre l’extrémisme : accepter l’autre de la théorie à la pratique », s’est distingué par des interventions qui ont tenté de saisir les définitions et les significations de la coexistence avec l’autre.
Khemisi bazzaz prends la parole lors du deuxième jour de l’atelier
A cet égard, le représentant de l’Algérie à la Ligue Khemisi Bazzaz a indiqué lors de la deuxième journée de cet atelier que le dialogue est une question liée à la loi islamique, fondée sur le Coran, qui a enseigné à l’humanité les différentes méthodes de dialogue sur le temps ainsi que l’honorable Sounna du Prophète. »
Il a expliqué que le rejet de l’autre était la cause de très gros problèmes dans l’histoire de la nation islamique », que l’autre soit de la même religion ou d’une autre religion.
Dans ce contexte, M. Bazzaz a appelé à bénéficier de la « très forte » expérience algérienne, soulignant que le dialogue a été l’un des moyens les plus importants qui a conduit à des résultats très importants et qui et se traduisent aujourd’hui par l’instauration de la sécurité et stabilité. »
Dans le même contexte, le représentant de l’Etat du Nigeria, Ahmed Mourtala, a souligné la nécessité de définir des concepts et de connaître la position de l’Islam vis-à-vis des autres et la position des autres vis-à-vis de l’Islam.
Aboubakr wallar exhorte à étudier l’expérience de son pays par rapport à l’acceptation d’autrui
Quant au représentant du Tchad, Aboubaker Wallar, il a exhorté à étudier l’expérience de son pays en matière de « transfert du concept d’acceptation et de coexistence avec l’autre de la théorie à la pratique », appelant les universitaires de l’association à prendre « des initiatives communes afin de diffuser une culture du pluralisme et de la différence, intensifier l’activité au niveau des médias et des sites de réseaux sociaux et Créer la confiance entre les chefs religieux et les peuples.