Le président de la FIFA, Gianni Infantino, affiche son soutien à l’Inter Milan pour la Ligue des champions 2025, suscitant la colère des supporters du Barça sur les réseaux sociaux.
Ligue des champions 2025 : Gianni Infantino affiche son soutien à l’Inter Milan
À la veille d’une demi-finale retour très attendue entre l’Inter Milan et le FC Barcelone, Gianni Infantino a surpris le monde du football en dévoilant son favori pour le titre européen. Le président de la FIFA n’a pas caché sa préférence pour les Nerazzurri, affirmant publiquement :
« Tout le monde sait que je suis un fan de l’Inter Milan. »
Une déclaration faite à Tribuna qui n’a pas tardé à enflammer les réseaux sociaux. Sur X (ex-Twitter), les supporters catalans ont vivement réagi, dénonçant un manque de neutralité de la part d’un haut responsable du football mondial.
Une prise de position qui divise
Bien que Gianni Infantino n’ait aucune autorité directe sur la Ligue des champions 2025, compétition organisée par l’UEFA, son soutien affiché à l’Inter Milan passe mal auprès d’une partie du public. En particulier les supporters du Barça, qui y voient une influence symbolique malvenue à l’approche d’un match crucial.
Cette sortie médiatique soulève également des questions sur le rôle de réserve attendu d’un président d’instance internationale, censé rester impartial dans les grandes compétitions.
Infantino prépare un Mondial des clubs à un milliard de dollars
En parallèle, Gianni Infantino concentre ses efforts sur la Coupe du monde des clubs 2025, qui se déroulera du 14 juin au 13 juillet aux États-Unis. L’événement, élargi à 32 équipes, promet une dotation record d’un milliard de dollars, du jamais vu pour une compétition interclubs.
Un pactole qui exclut le FC Barcelone, en difficulté financière et non qualifié, contrairement à des clubs comme le Real Madrid, le PSG ou encore Al Hilal, qui profiteront pleinement de cette manne. À titre de comparaison, le Mondial 2022 au Qatar n’offrait que 440 millions de dollars, et la Ligue des champions 2025 actuelle met 2,467 milliards d’euros en jeu sur toute la saison, répartis entre 36 équipes.