Il s’agit là sans doute d’une décision audacieuse. En effet, Lidl vient de refuser catégoriquement les tickets-restaurant dans ses magasins en France. Nous vous donnons plus de détails à travers cette édition de ce mardi 21 novembre 2023.
Lidl, l’enseigne de hard-discount bien connue, a récemment jeté un pavé dans la mare en prenant la décision audacieuse de ne pas accepter les tickets-restaurant dans ses magasins en France. Cette décision, qui aura des conséquences majeures pour de nombreux Algériens établis dans le pays, s’inscrit dans un contexte de débats enflammés sur l’utilisation de ces titres pour les courses alimentaires, suite à un récent revirement du gouvernement français.
Contrairement à d’autres enseignes qui ont choisi de tolérer les tickets-restaurant malgré les désaccords des professionnels de la restauration, Lidl a opté pour une position ferme en les refusant systématiquement à la caisse. Cette décision stratégique découle de la réputation de Lidl en tant qu’entreprise proposant des produits à faible marge. En acceptant ces titres, Lidl aurait à supporter des frais d’administration représentant une perte significative, étant donné que ses marges bénéficiaires sont souvent inférieures à 3 %, selon les informations de C News.
Refuser les tickets-restaurant permet à Lidl de maintenir sa politique de prix bas, un aspect essentiel de son positionnement sur le marché. Il est important de noter que cette position s’étend également à d’autres modes de paiement alternatifs, tels que les chèques-déjeuner.
Cette décision survient dans un contexte où le gouvernement français a prolongé l’utilisation des tickets-restaurant pour les courses alimentaires, provoquant la colère de certains acteurs de l’industrie de la restauration. Thierry Marx, chef étoilé et président de l’Umih, a exprimé son mécontentement, soulignant que les titres-restaurant devraient rester une aide au déjeuner pour les salariés n’ayant pas accès à un restaurant d’entreprise, et non devenir un moyen de paiement généralisé pour les courses alimentaires.
Face à cette controverse, Thierry Marx a sollicité une rencontre rapide avec la Première ministre Élisabeth Borne pour exprimer l’incompréhension et le mécontentement de l’industrie de la restauration.