Les négociations entre Sonatrach et son homologue espagnol, Naturgy sont en défaveur de la partie espagnole. L’augmentation des prix du gaz algérien, est l’un des pires scénarios attendu par le gouvernement de Pedro Sanchez.
La raison de cette flambée des prix du gaz exporté vers l’Espagne est contrôlée par trois facteurs :
- Le premier est la décision de l’Algérie de modifier l’indice des prix
- Le deuxième facteur est la flambée des prix du gaz sur les marchés internationaux, depuis la lancement de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine,
- Le troisième est la relation La tension entre l’Algérie et Madrid qui dure depuis 6 mois.
Les prix du gaz algérien, avant le début des négociations en cours entre Sonatrach et l’espagnol Naturgy, étaient déterminés sur la base de l’indice des prix du baril de Brent, mais désormais, comme le confirme le site d’information « 20 Minutes », dans sa version espagnole, l’Algérie a décidé d’adopter l’indice « TTF » pour le marché néerlandais, qui est actuellement approuvé par l’Union européenne.
Comme on le sait, les contrats gaziers conclus entre l’Algérie et l’Espagne sont secrets, ce qui est normal tant que ces contrats sont à long terme, et Madrid obtenait du gaz algérien à des prix très attractifs avant la crise, sur la base du traité d’amitié, Bon voisinage et coopération signé en 2002, auquel l’Algérie a unilatéralement mis fin en juin dernier, suite à la complexité de la crise diplomatique entre les deux pays.
Un baril de Brent, selon les prévisions de prix de l’énergie à la fin de la semaine dernière, a coûté sur le marché quotidien 91,68 dollars pour les ventes d’il y a une semaine, 93,09 dollars pour les deux semaines suivantes et 101,13 dollars pour trois.
Affaire à suivre…