Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a récemment partagé des détails sur une réunion intense du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Maroc a tenté, sans succès, d’imposer son plan d’autonomie comme seule solution viable pour le Sahara occidental. Dans une interview accordée à AL24 News, Ahmed Attaf a expliqué comment une mobilisation diplomatique a permis de corriger le projet initial de résolution.
Opposition internationale à la manœuvre marocaine
Pendant la session, Rabat aurait cherché à incorporer plusieurs modifications qui auraient dénaturé les efforts de l’ONU. Le Maroc voulait réduire la durée du mandat de la MINURSO, reconnaitre son plan d’autonomie comme unique alternative, et supprimer les références à l’autodétermination du peuple sahraoui. Huit pays, y compris l’Algérie, ont proposé des amendements qui ont finalement équilibré le texte.
Résolution finale : maintien de la MINURSO et alternatives évoquées
La version finale de la résolution prolonge la mission de la MINURSO pour un an, préservant la pratique habituelle. Le plan d’autonomie du Maroc est mentionné, mais seulement comme une option parmi d’autres. Ahmed Attaf a souligné que l’Algérie n’est pas partie au conflit, contrairement à ce que Rabat tente de faire croire. Bien que l’Algérie ait presque soutenu la résolution, une mention controversée de la « souveraineté marocaine » a entravé cet accord.
Position constante de l’Algérie sur le Sahara occidental
Ahmed Attaf a réitéré l’engagement de l’Algérie à soutenir un règlement conforme aux normes de l’ONU, soulignant l’importance du respect du droit à l’autodétermination. Il a également salué le soutien explicite de l’autodétermination par les États-Unis, un signal d’équilibre retrouvé dans la médiation internationale.