Le samedi 12 juin dernier, les algériens étaient appelés aux urnes pour renouveler le parlement. Ce scrutin devait permettre au pays de concrétiser son processus démocratique. Cependant, depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, il y a une véritable crise de confiance entre le peuple et l’ensemble de la classe politique.
Les algériens en ont ras le bol du système politique et de gouvernance actuel. Ils souhaitent une révolution pure et simple dans la manière de gouverner. C’est ainsi qu’une large partie du peuple a boycotté les législatives du 12 juin dernier. Le taux d’abstention a atteint un niveau record (70 %) et c’est toute la classe politique qui fut désillusionnée.
Malgré le taux de participation très faible, les partis traditionnels ont pu tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas du FLN ou encore du RND. Le parti islamiste MPS a fait une percée de même que les indépendants. Ce mercredi 23 juin, la Cour constitutionnelle a publié les résultats définitifs du scrutin législatif. Le FLN obtient ainsi 98 sièges viennent en seconde position les indépendants qui s’en sortent avec 84 sièges. Le MSP et le RND obtiennent respectivement 65 et 58 sièges.