Le prix moyen du brut algérien de référence, Sahara Bland, a atteint 109 dollars en avril dernier, dans un contexte caractérisé par de fortes fluctuations du marché mondial du pétrole, dues à la situation sanitaire en Chine notamment.
Selon le rapport mensuel publié jeudi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole « OPEP », le prix moyen mensuel du brut algérien est passé de 121,80 dollars le baril en mars dernier à 109,37 dollars en avril dernier, soit une baisse de 10,2%.
Néanmoins, le pétrole algérien reste au-dessus du seuil symbolique des 100 dollars, et à environ 40 dollars du prix moyen enregistré au cours de l’année écoulée (70,89 dollars/baril). Par ailleurs, « Sahari Land » se classait au premier rang des matières premières les plus chères en avril 2021, parmi les 13 matières qui composent le panier « OPEP », selon le rapport.
Le prix du brut algérien est déterminé, en fonction des cours du Brent, le brut de référence de la mer du Nord négocié sur le marché de Londres, avec une prime supplémentaire calculée compte tenu de ses propriétés physiques et chimiques très recherchées par les raffineries. Après trois mois consécutifs de hausse, le panier de l’OPEP a connu une baisse de 6,9% en avril, pour s’établir à 105,64 dollars le baril, contre 113,48 dollars le mois précédent.
Cette baisse s’explique par le ralentissement de la demande mondiale et la prolongation des mesures de quarantaine contre la pandémie de Covid-19, notamment en Chine, selon le rapport. Quant à la production algérienne, elle s’élevait à 1 006 millions de barils par jour en avril dernier, soit une augmentation de 10 000 barils par rapport à la production moyenne en mars (996 mille barils par jour).
Et les pays de l’OPEP ont produit au total 28,648 millions de barils/jour en avril 2022, contre une production de 28,495 millions de barils/jour au cours du mois.