Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) a renouvelé hier son appel aux autorités pour permettre à ses adhérents de réaliser les tests antigéniques rapides, lit-on dans un communiqué rendu public en milieu d’après-midi.
Le Snapo renouvelle son appel pour que les tests antigéniques rapides puissent être effectués en officine, appelle ce syndicat, expliquant que cela va dans l’intérêt, bien entendu, de nos concitoyens et celui du renforcement des moyens de lutte contre le virus, surtout à la veille d’une éventuelle prochaine vague de Covid-19.
Pour défendre sa démarche, le Snapo explique que “l’officine pharmaceutique est un espace de santé de proximité très accessible aux citoyens, et le pharmacien dispose des compétences requises pour accomplir de nombreux services liés à la santé”, ajoute ce communiqué. Des dizaines de pharmaciens font déjà partie du système de vaccination mis en place par les autorités sanitaires pour booster la campagne de vaccination anti-Covid-19.
Une campagne qui connaît une importante réticence de la population, malgré la disponibilité du vaccin et la multiplication des points de vaccination à travers tout le pays, y compris via des brigades mobiles dans les zones rurales. Dans pratiquement la majorité des pays, le pharmacien a été mis à contribution dans le dispositif installé pour la lutte ou la prévention contre la Covid. Le renforcement du système de dépistage de la Covid-19 passe inévitablement par la mise en place de ce test au niveau des officines, car ce dépistage en officine peut réellement participer à freiner la propagation du virus et à sauver des vies humaines, insiste encore le Snapo.
Pour rappel, note le Syndicat des pharmaciens d’officine, lors de l’audience accordée au Snapo par le ministre de la Santé, le professeur Abderrahmane Benbouzid, lundi 25 octobre 2021, les discussions ont notamment porté sur la réalisation des tests antigéniques rapides en pharmacie pour le dépistage de la Covid, souligne le communiqué qui ne dit toutefois rien sur la position officielle du ministère de la Santé sur le sujet.
Liberté Algérie – Lyès MENACER