Dans le but d’empêcher l’Algérie de remporter sa troisième Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025, le Maroc et son entraîneur travaillent en coulisses. L’entraîneur marocain, Walid Regragui, intensifie ses efforts pour renforcer l’équipe des Lions de l’Atlas.
Il vise en particulier des jeunes talents émergents des championnats européens, tels que Ayyoub Bouaddi, un prodige de 17 ans évoluant à Lille. Bouaddi serait sur le point de rejoindre l’équipe marocaine, sous réserve de la validation administrative de son changement de nationalité sportive. Bien que Bouaddi ait déjà joué pour les équipes nationales jeunes de la France, il semble que l’appel de son pays d’origine ait pesé dans sa décision. Cette stratégie de recrutement fait partie d’un plan global initié il y a plusieurs années par la Fédération royale marocaine de football.
La CAN 2025 au Maroc met une pression particulière sur les Lions de l’Atlas

Sous la direction de Regragui, des éclaireurs basés en Europe recherchent des talents ayant une double nationalité, afin de constituer une équipe prête à briller sur le long terme. Des joueurs tels qu’Ibrahim Diaz ou Elias Ben Seghir sont déjà des exemples concrets de cette approche. Cependant, cette frénésie de recrutement s’explique également par un contexte concurrentiel accru. La tenue de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025 au Maroc met une pression particulière sur les Lions de l’Atlas, qui sont conscients des joueurs de l’équipe d’Algérie, renforcée par des stars en pleine forme et des talents émergents.
Le Maroc sait qu’il doit tout mettre en œuvre pour empêcher son voisin de remporter le titre continental sur son propre territoire. Cette rivalité historique dépasse le simple cadre sportif et ajoute une intensité particulière aux préparatifs des deux nations. En mars, tous les regards seront tournés vers le rassemblement des Lions de l’Atlas. L’intégration potentielle de Bouaddi sera étroitement surveillée, car elle symboliserait une nouvelle étape dans la guerre froide footballistique entre le Maroc et l’Algérie, où chaque joueur recruté représente une victoire symbolique dans une compétition qui a déjà commencé bien avant le coup d’envoi.