Le gouvernement algérien s’est réuni le mercredi 25 décembre 2024 pour discuter d’un projet de loi visant à prolonger le congé de maternité. Actuellement fixé à 92 jours, ce congé pourrait être étendu dans le cadre de la révision de la loi 83-11 sur les assurances sociales, conformément aux engagements du président Abdelmadjid Tebboune en faveur des droits des femmes.
Cette initiative vise à répondre aux préoccupations fréquentes des femmes qui travaillent. La révision de la loi 83-11 sur les assurances sociales vise à honorer les engagements d’Abdelmadjid Tebboune envers les droits des femmes. Cette réforme reflète une pratique courante où les femmes prolongent leur congé pour des raisons médicales telles que la santé ou l’allaitement. En officialisant cette prolongation, le gouvernement cherche à donner une base juridique à une réalité souvent observée.
Le projet de loi met également en évidence les défis auxquels sont confrontés les mères qui travaillent, en particulier dans des secteurs tels que l’éducation et la santé. Ces domaines, qui sont largement féminisés, sont fréquemment perturbés par des absences temporaires fréquentes, fréquemment comblées par des contractuels. Une durée de congé plus longue offrirait une meilleure stabilité dans ces secteurs tout en permettant aux mères de se consacrer à leur enfant dans des conditions optimales.
Conséquences sur la société et l’économie de l’augmentation de la durée du congé de maternité.
Cette réforme pourrait avoir un impact sur les tendances démographiques en Algérie. Étant donné que le taux de natalité est relativement faible par rapport à la taille et à la population du pays (45 millions d’habitants), l’extension du congé de maternité pourrait encourager les familles à avoir plus d’enfants. En outre, cela répondrait au besoin de promouvoir l’allaitement maternel, qui est crucial pour la santé des nourrissons.
Cette mesure reflète également l’adaptation du rôle des femmes dans la société moderne. Étant donné que la structure familiale a évolué, avec souvent les deux conjoints actifs, cette réforme reconnaît légalement ces changements sociaux. Elle contribue par ailleurs à l’autonomisation des femmes en leur offrant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et responsabilités familiales. Bien que les détails précis de la durée de l’extension doivent encore être clarifiés, cette initiative constitue une avancée significative pour les droits des femmes en Algérie.
En combinant santé, travail et famille, elle pourrait par ailleurs avoir des effets positifs sur l’économie et la société du pays.