Les entreprises de Ali Haddad, Mazouz et des frères Kouninef, condamnés pour corruption en Algérie, viennent de connaitre un nouveau tournant. En effet, après que ces usines ont fermé leurs portes, les autorités algériennes ont pris la décision d’effectuer un transfert de propriété. L’État les a donc récupéré pour ensuite relancer leurs activités.
Notons que le Conseil des participations de l’État a choisi de leur changer de statut pour devenir des filiales. Plus précisément, celles-ci appartiennent à diverses organismes publics qui exercent dans de multiples domaines d’activité. A noter que cela concerne, l’usine de production des huiles alimentaires sis à la capitale Alger. Cette entreprise qui appartenait aux frères Kouninef est à présent une propriété du groupe Agrodiv. De même pour l’usine de l’huile de table implantée dans la wilaya de Jijel et qui appartient aussi aux frères Kouninef. Celle-ci est désormais une propriété du groupe susvisé activant dans le secteur agro-industriel, Agrodiv. Le Conseil a également décidé de transférer la propriété de l’usine de production d’eau minérale N’gaous au groupe public Madar. Ces usines appartenaient à l’homme d’affaires Mazouz, qui a été mis derrière les barreaux par la cour d’Alger. Notons également la décision touche aussi l’usine de tubes d’acier du groupe Haddad. Soit des tubes destinés au transfert hydraulique, de pétrole et de gaz. Ainsi donc cette usine d’Ali Haddad implantée dans la wilaya d’Oran sera dirigée par le groupe public IMETAL.