Algeriepartplus – Après la crise sanitaire, la crise financière, économique et sociale. De 2020 jusqu’à cette année 2021, la cherté de la vie a produit autant de ravages sur le quotidien des Algériens que l’épidémie de la COVID-19. Et les chiffres établis récemment par l’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger établi par l’Office National des Statistiques (ONS), un organisme étatique algérien chargé de recueillir les données sur les évolutions socio-économiques du pays, démontrent ampleur ce postulat véridique qui accable des millions de consommateurs algériens.
De ma 2020 jusqu’à mai 2021, de nombreux produits de larges consommations ont connu des hausses des prix totalement vertigineuses qui coïncident avec la chute de la valeur du dinar algérien, la baisse du pouvoir d’achat des Algériens et le ralentissement de l’activité économique à travers le pays. A titre d’exemple, les prix des poissons frais ont augmenté entre mai 2020 et mai 2021 de plus de 25,5 %. La pomme de terre, ses prix ont augmenté de plus de 66,9 % durant la même période. Les prix des huiles et des graisses ont augmenté également de plus de 22 % durant la même année.
Et de mai 2020 jusqu’à mai 2021, les prix de la viande de poulet ont augmenté de plus de 16 %. Plusieurs fruits et légumes ont connu des augmentations inquiétantes pénalisant ainsi le portefeuille des bourses les plus modestes en Algérie. Les fèves ont subi une augmentation des prix de plus de 23,5 %, les petits pois de 12 %, le concombre une augmentation des prix de 11 %, les haricots verts de 12 %, les prix des oranges ont augmenté de près de 10 %.
Plusieurs autres produits alimentaires essentiels ont subi cette tendance haussière. Les prix du bidon de smen végétal ont augmenté de plus de 24 %. Même un paquet de tisane a subi une augmentation des prix de plus de 22 %.
Ces augmentations témoignent de l’aggravation de la cherté de la vie. Une préoccupation majeure pour les algériennes et algériens qui n’a jamais été prise correctement en considération pour les autorités algériennes. A ce rythme, avec un dinar en chute perpétuelle, et un pouvoir d’achat en effondrement, la crise sociale pourrait devenir le véritable carburant de l’instabilité … en Algérie qui affronte d’ores et déjà l’une de ses pires crises sanitaires de son histoire contemporaine.