Suite aux déclarations controversées de Marine Le Pen sur la colonisation, Ségolène Royal et plusieurs figures publiques réagissent avec fermeté, dénonçant une tentative de révisionnisme historique et une stigmatisation des Algériens de France.
Une polémique qui ravive les tensions historiques
Les récentes déclarations de Marine Le Pen sur la colonisation française en Algérie ont suscité une vive indignation. En pleine crise diplomatique entre la France et l’Algérie, la leader du Rassemblement national a affirmé que la colonisation n’était « pas un drame » pour l’Algérie. Cette position, perçue comme une tentative de réécriture de l’histoire, a immédiatement provoqué une levée de boucliers.
Parmi les réactions les plus marquantes, le journaliste Jean-Michel Aphatie a rappelé les faits historiques, notamment les massacres perpétrés par l’armée française, ayant coûté la vie à un million d’Algériens entre 1840 et 1871. Il a critiqué l’argument selon lequel la France aurait apporté d’importants bénéfices à l’Algérie, soulignant que seulement 10% des enfants algériens étaient scolarisés sous la colonisation, en dépit de l’obligation scolaire imposée en France même.
Ségolène Royal dénonce la stigmatisation des Algériens
Face à cette controverse, Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidentielle, a pris la parole pour condamner les propos de Marine Le Pen. Sur BFMTV, elle a rappelé que l’Algérie possédait une grande civilisation avant la colonisation, affirmant que l’idée d’un pays sous-développé avant l’arrivée des Français est une vision erronée et méprisante.
Elle a également critiqué la façon dont certains discours en France tendent à dépeindre les Algériens uniquement sous un angle négatif, oubliant leur contribution à l’économie du pays. « Il faut changer de posture vis-à-vis de l’Algérie », a-t-elle martelé, appelant à une réconciliation basée sur la reconnaissance des faits historiques et non sur une rhétorique de division.
L’historien Benjamin Stora a, lui aussi, apporté un éclairage sur les conséquences de la colonisation, rappelant que, si certains ont bénéficié du système colonial, la majorité des Algériens ont vécu dans l’exclusion et la misère.
Cette polémique met en lumière la difficulté de la France à assumer pleinement son passé colonial. La question algérienne, loin d’être un simple débat historique, continue d’impacter les relations diplomatiques et le regard porté sur les Algériens en France. Une réflexion plus profonde semble s’imposer pour sortir des postures politiques et avancer vers un dialogue constructif.
j’aurais souhaité voir à la tète d’un pays aussi grandiose tel que la France une dame comme « Ségolène royale ou MM Dominique de villepin jean luc Mélenchon contrairement à certains insignifiants qui ne font qu’affaiblir les principes de la république française .d’ailleurs la France est presque méconnaissable sur la scène internationale depuis le départ de MM François Mitterrand jacques chirac …..