Les élections législatives de samedi dernier ont clairement montré qu’il y a une crise de confiance entre les algériens et la classe politique actuelle. Le taux d’abstention de 70 % est là pour le prouver. Il faut dire que depuis la chute du régime d’AbdelAziz Bouteflika, les algériens ont soif de changement.
Les partis traditionnels arrivent en tête
Le peuple souhaite autre chose et a rejeté l’offre politique proposée par des personnalités qui occupent le devant de la scène depuis des décennies maintenant. Cependant, malgré le boycott massif des algériens, les premières tendances montrent que ce sont deux partis politiques qui vont se partager les places à l’hémicycle. Il s’agit notamment des formations politiques historiques que sont le FLN et le RND.
En attendant les résultats finaux de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) il ressort que ces deux partis, qui ont eu à cheminer longtemps ensemble seront les plus représentés à l’Assemblée nationale. Durant la période 2004-2012, le FLN et le RND étaient ensemble dans une coalition appelée alliance présidentielle. Le FLN représente un pan de l’histoire de l’Algérie et au-delà de l’aspect politique, il occupe une place importante dans le cœur de nombreux algériens. Le RND a également eu le temps de bien implanter sa base. C’est donc dire que ces deux formations politiques se sont bien installées dans le paysage politique et ils bénéficient encore de soutiens non négligeables. Les premiers résultats montrent que le FLN et le RND arrivent en tête dans les plus grandes circonscriptions électorales.