Dans un précédent historique, les instances sportives mondiales, dirigées par l’Association internationale de football (FIFA) et l’Association européenne de football (UEFA), se sont transformées en organisations politiques à la suite d’étranges décisions prises lundi, excluant les équipes et les clubs russes de participer à tous les événements sportifs internationaux. et compétitions, et ce sous prétexte de la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine.
A une époque où les Nations unies se taisaient et ne prononçaient aucune décision ou sanction contre la Russie et son président Poutine, légalement autorisé à prendre de telles mesures, les instances sportives internationales dominaient la scène politique, en imposant les premières sanctions aux sportifs et aux athlètes en Russie.
L’Association européenne de football (UEFA) a été la première instance de football à prononcer des sanctions contre la Russie en la privant d’accueillir la finale de la Ligue des champions et en la transférant au stade de Paris en France, suivie par la Fédération internationale de judo, qui a décidé de suspendre la présidence d’honneur. du président russe Poutine, d’acquiescer après le Suisse Gianni Infantino, patron de l’instance la plus puissante du football au monde (FIFA) aux ordres et aux pressions des européennes en annonçant l’interdiction de l’équipe nationale russe de participer à la Coupe du monde 2022 qualificatifs au Qatar, en plus d’exclure les clubs du Spartak Moscou de disputer le dernier tour de prix de la compétition de la Ligue européenne, dans une décision injuste pour les joueurs russes, qui n’ont aucun revenu dans la guerre qui fait rage entre leur pays la Russie et son voisin l’Ukraine.
La solidarité européenne ne s’est pas arrêtée là, puisque le tournant est venu après la Fédération Internationale de Basketball, qui à son tour a décidé de suspendre la participation des équipes russes à l' »Euroligue ». en tant que Lokomotiv Kuban Korasnodar dans le tournoi de basket-ball de la Coupe d’Europe.
La plus grande catastrophe dans la gravité de ce que ces organismes sportifs ont fait est peut-être la mesure prise par le Comité international olympique, qui s’est joint au groupe en publiant une déclaration officielle dans laquelle il recommandait aux fédérations sportives internationales et aux organisateurs d’événements sportifs de ne pas inviter ou permettre la participation d’athlètes et d’officiels russes et biélorusses à des compétitions internationales.
Bien que les règlements de la Fédération Internationale de Football (FIFA), comme c’est également le cas dans toutes les instances sportives internationales, stipulent que la politique doit être séparée du sport, et ne pas s’engager ou s’engager dans des querelles politiques, voire sanctionner des fédérations nationales ou continentales à cause de l’ingérence des gouvernements de leurs pays dans leurs affaires intérieures La voici faisant fi de tous ses principes et règlements et entrant dans la sphère « politique » sans honte ni timidité, au moment où, il y a quelques mois seulement, elle punissait les athlètes algériens , par exemple, en raison de positions politiques, sous la forme du lutteur Fathi Noreen, qui a été puni de 10 ans de pratique de toute activité sportive pour avoir refusé d’affronter un lutteur israélien lors des Jeux olympiques de 2020 à Tokyo
