Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, réagit aux critiques suite à ses déclarations lors d’une émission sur BFMTV. Il défend sa position en faveur de la paix et explique son soutien au peuple palestinien.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, se retrouve au cœur d’une polémique suite à ses déclarations lors d’une émission sur la chaîne BFMTV. Lors de cette émission, il était aux côtés du grand rabbin de France, Haïm Korsia, et a affirmé son engagement pour que l’antisémitisme ne passe pas par les mosquées françaises. Ces déclarations ont suscité une réaction indignée en Algérie, où de nombreux citoyens ont exprimé leur mécontentement.
Face à la controverse suscitée par ses propos, le recteur de la Grande Mosquée de Paris a décidé de s’expliquer. Dans une interview accordée au journal TSA, Chems-Eddine Hafiz a réaffirmé son attachement à la paix et sa conviction que la solution au conflit israélo-palestinien passe par la création d’un État palestinien.
Il a également rappelé sa préoccupation pour la population gazaouie, enfermée dans une « prison à ciel ouvert » et exposée à des bombardements meurtriers. Il a appelé à une levée immédiate du blocus de la bande de Gaza et à la fourniture d’une aide humanitaire aux Palestiniens.
Concernant sa participation à l’émission sur BFMTV, le recteur a expliqué qu’il avait accepté d’y participer pour délivrer un message de paix. La paix est une valeur fondamentale de l’islam, selon lui, et il se sent dans l’obligation de la promouvoir, quelle que soit la situation. Il a souligné que la France traverse une période critique où certaines forces cherchent à importer le conflit du Proche-Orient, diviser la société et opposer les appartenances religieuses, en particulier en incriminant les citoyens musulmans.