Selon Tebboune, « Certains ministres ont échoué. Pourtant tous sont titulaires de trois ou quatre diplômes universitaires, mais ils manquaient d’expérience […]. Nous avons désigné des ministres qui faisaient de la théorie sur les plateaux de télévision, mais dès qu’ils ont pris des postes de responsabilité, il n’y a rien eu ! ».
Notons que le chef de l’État se livre ces dernières semaines à un véritable audit du gouvernement d’Aymen Benabderrahmane, se proposant par exemple de comparer « ce qui a été décidé en conseil des ministres et ce qui a été réellement appliqué sur le terrain ».
Apparemment ces déclarations laissent augurer un nouveau remaniement ministériel, dont le premier critère serait « l’efficacité », selon le président algérien. Il s’agirait aussi, toujours Tebboune, de sélectionner des profils qui n’ont pas été « pollués par le règne de la issaba [la bande, c’est-à-dire l’entourage de Abdelaziz Bouteflika, ndlr] ».