L’Algérie fait partie du cercle restreint des pays producteurs et exportateurs de pétrole. Pendant longtemps, le pays a fait de la rente pétrolière le pilier de son économie même si les autorités privilégient la diversification des entrées de devises.
Les bénéfices réalisés grâce à la production du pétrole ont atteint des niveaux stratosphériques au détour des années 80, 90 et 2000. C’est à partir des années 2010 que les choses ont commencé à basculer pour l’Algérie. En effet, c’est à cette période que les cours mondiaux du pétrole brut ont commencé a chuté de manière vertigineuse.
L’Algérie et son pétrole au sommet
La crise financière de 2008 a eu de lourdes répercussions sur le marché. Dès lors, tous les pays exportateurs de pétrole furent confrontés à une chute spectaculaire de leurs revenus. L’Algérie n’a pas fait exception. Le pays qui avait tout misé sur le pétrole a commencé à se serrer la ceinture.
Ces derniers temps, on constate une embellie sur le marché du pétrole. Les prix sont de nouveau stables même si des fluctuations apparaissent souvent. Selon une étude de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le pétrole algérien est présentement le plus cher du monde.
Le Sahara Blend national est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec ce bond spectaculaire, aucun autre brut ne peut rivaliser avec celui de l’Algérie. Le pétrole algérien est beaucoup apprécié sur le marché à cause de sa faible teneur en soufre