En prônant le blocage des visas et des transferts d’argent vers l’Algérie, Marine Le Pen adopte une posture populiste aux conséquences diplomatiques et économiques incertaines.
Des mesures radicales mais inapplicables
Marine Le Pen a récemment proposé de bloquer les visas et les transferts d’argent vers l’Algérie en guise de représailles face au refus d’Alger de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière. Inspirée par la politique de Donald Trump, cette approche vise à mettre la pression sur le gouvernement algérien. Cependant, ces mesures apparaissent difficilement applicables.
L’interdiction des visas pour les responsables algériens serait aisément contournée par l’obtention de documents via d’autres pays européens. Quant au gel des transferts d’argent, il risquerait de renforcer les circuits informels, rendant la mesure inefficace tout en pénalisant des milliers de familles dépendantes de ces fonds.
Une stratégie populiste aux conséquences risquées
Derrière ces propositions, Marine Le Pen semble surtout chercher à instrumentaliser les tensions franco-algériennes pour alimenter son discours anti-immigration. Pourtant, une telle surenchère pourrait détériorer davantage les relations diplomatiques entre les deux pays et compliquer la coopération sur des dossiers clés, comme la migration et la sécurité.
Face à cette escalade, le gouvernement français privilégie une approche plus pragmatique, cherchant à renforcer le dialogue avec Alger plutôt que d’alimenter une confrontation stérile. En misant sur une stratégie d’affrontement, Marine Le Pen prend le risque de fragiliser les intérêts français sans pour autant obtenir de résultats concrets.
Bonjour Au moins on fera preuve de courage et de cojonès vu que l’Algérie nous crache à la figure et nous traite comme de la merde. Il est fini , mort et enterré le temps du colonialisme. Il faut cesser de sa flageller pour nos erreurs qui date de 60 ans. L’Amérique aussi est une terre ou les colons on fait des ravages et bien cela ne les empêche pas de vivre au présent. L’Espagne = idem….. Il faut savoir vivre au présent. On nous traite de paillasson et bien il faut agir pour que l’équilibre se fasse enfin entre nos deux pays. L’Algérie n’a pas besoin de nous et bien nous non plus. On rebat les cartes et on repart sur des bases saines. Que l’Algérie rembourse les 150 millions d’euros de frais hospitaliers.. Après on reparlera d’accord.