Algerie Part Plus – Les montants dérisoires et faibles des salaires en Algérie dissuadent énormément les chômeurs à accepter certaines offres d’emploi. C’est du moins ce que constate l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM), l’organisme en charge de l’organisation et la connaissance de la situation et de l’évolution du marché national de l’emploi et de la main d’œuvre en Algérie, dont les dernières statistiques ont dévoilé que pas moins de 25 % des chômeurs recensés par ses services ont refusé des offres d’emploi en raison du niveau faible du salaire proposé.
En effet, au mois de juin 2021, au moins 25 % des chômeurs algériens ont refusé une proposition de l’ANEM à cause de la rémunération jugée insuffisante, voire médiocre au regard de leurs besoins quotidiens. Au mois d’avril dernier, les mêmes statistiques de l’ANEM nous ont appris que pas moins de 24 % des chômeurs algériens ont refusé aussi une offre de travail à cause de la rémunération faible qui leur a été proposée.
La problématique de la faiblesse des salaires est une donnée qui aggrave le chômage en Algérie, peut-on constater à la lumière des statistiques officielles de l’ANEM. La faiblesse de la rémunération est le deuxième motif de refus des offres d’emploi par les chômeurs algériens. La premier motif demeure encore le refus de travailler pour le secteur privé réputé instable et peu sûr parce qu’il fournit constamment que des contrats de travail à courte durée et ne permet nullement aux chômeurs de stabiliser professionnellement.
Au moins de juin 2021, 27 % des chômeurs algériens ont refusé de travailler dans le secteur privé. Au mois d’avril de la même année, ils étaient 25 % à refuser une offre d’emploi émanant du secteur privé. C’est dire enfin que les chômeurs algériens sont effrayés par les difficultés actuelles du secteur privé qui patauge dans une profonde crise financière et économique.