Ces derniers jours ont été quelque peu mouvementés dans le paysage politique algérien. Un véritable marathon a été lancé suite à la proclamation définitive des résultats de l’élection législative du 12 juin dernier. Abdelaziz Djerad avait alors rendu sa démission et le président Tebboune avait lancé une série de consultation afin de trouver un nouveau chef du gouvernement.
Makri donne ses raisons
Depuis hier, c’est officiel, Aymen Benabderrahmane est le nouveau Premier ministre et le président Tebboune l’a demandé de poursuivre les consultations en vue de former un gouvernement dans les plus brefs délais. Les partis politiques qui ont raflé la majorité des sièges à l’Assemblée nationale ont multiplié les entrevues avec Tebboune. Le président souhaite la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Le MSP est arrivé dans le peloton de tête du récent scrutin législatif. Pour cela, les leaders du parti furent reçus en audience pour tracer les contours du prochain gouvernement.
Il semblait donc que le mouvement islamiste allait faire partie du prochain gouvernement. Mais tout récemment, le patron du MSP, monsieur Abderrezak Makri a pris tout le monde de court. Il a déclaré que son parti ne pouvait pas participer au prochain gouvernement. D’après l’homme politique, il y a des circonstances qui ne favorisent pas l’entrée du MSP dans le prochain exécutif. Abderrezak Makri a cependant laissé entendre que son parti est disposé à accompagner le président Tebboune dans la mise en place de politique qui va favoriser l’épanouissement du peuple algérien.